mardi 8 novembre 2011

Cliffhanger n°3 : Once upon a time

Un nouvel article de la rubrique des séries TV pour vous parler d’un drama fantastique assez prometteur pour le moment : Once upon a time.




Mais avant tout, je fais une petite parenthèse.  J’ai pu apprendre une grande leçon sur les séries ces dernières semaines : Ne jamais se fier au pilote d’une série. Certains sont bons, d’autres mauvais, mais cela ne révèle jamais pour autant l’intérêt et le potentiel d’une série. Par exemple, dans le premier cliffhanger, je vous avais parlé de Terra Nova, la grosse série produite par Spielberg. Avec un pilote à 40 millions de dollars qui en mettait plein la vue, je pensais que cette série allait être énorme. Et bien j’ai vite déchanté quand j’ai vu la suite de la série qui plongeait cette forêt tropicale dans un décor de téléfilm familial qui passerait un mercredi après-midi sur M6. En effet cette série marche tellement mal que le dernier épisode de la saison est prévu en mi-décembre, et cela pourrait être aussi bien le dernier épisode de la série, compte tenu de la perte d’argent qu’a emmagasiné la FOX.
Cette erreur de jugement, je l’ai également subie sur le pilote de Once upon a time, mais dans l’autre sens.
L’histoire de cette série ? Il était une fois, dans le pays des contes de fées, une malédiction provoquée par la méchante sorcière après sa défaite contre Blanche-Neige. Cette malédiction va les emmener dans une dimension ou les happy endings n’existent pas et ou les personnages de contes de fées se sont pas conscients qu’ils en sont : LE MAINE ! (il se passe toujours des trucs bizarres au Maine dans les films ou séries US xD) mais c’est une femme qui a échappé à la malédiction à sa naissance qui va devoir libérer tous les habitants de la ville de Storybrooke de leur funeste sort, accompagnée de son fils illégitime.
Apres avoir vu le trailer, je me suis dit : Mais c’est quoi ce délire ?! Apres avoir vu le pilote, je me suis dit : Wouah ! Ils sont partis loin, la ! En effet, l’histoire paraissait tellement casse gueule qu’on se demanderait comment elle pourrait tenir sur une saison complète. Et puis les personnages…  Autant quand on a les flashbacks du pays des contes de fées je trouvais normal que ca puisse paraitre cucu la praline au premier abord, autant les mêmes personnages dans le monde réel, ce n’était juste pas possible. Geppetto, le créateur de Pinocchio, devient mécanicien assisté par Grincheux, un des sept nains. Jiminy Cricket devient un psy. Le petit chaperon rouge et sa grand-mère qui tiennent un Bed & Breakfast... Enfin bref, ce pilote m’avait un peu dégouté de la série. Mais curieux de savoir comment allait tourner les choses, j’ai regardé la suite. Et bien quelle claque je me suis pris…
Des retournements de situation, des révélations pendant les flashbacks, des mystères, des questions qui restent sans réponses. On s’attache finalement à tous ces personnages et on a envie de connaitre leur place dans cette ville. On s’attache même à la méchante sorcière, alors que c’est plutôt une p*te dans le monde réel. On veut connaitre la suite, on veut voir comment ca évolue. Un peu comme Lost à l’époque. Mais ce n’est pas une surprise quand on sait que les créateurs et scénaristes de Once upon a time sont Adam Horowitz et Edward Kitsis, les scénaristes qui accompagnaient J.J Abrams dans Lost
Niveau casting, on retrouve quelques tètes connues du petit écran comme Jennifer Morrison, alias Dr. Cameron dans House, qui joue Emma Swan, la seule ayant échappé à la malédiction. On trouve également Robert Carlyle de Stargate Universe et Giancarlo Esposito, alias Gustavo Fring dans Breaking Bad.
Je ne compare pas cette série à l’univers de Lost, mais la façon dont sont amenés les éléments de l’intrigue dans Once upon a time font penser à la façon dont Lost avait le toupet pour nous retourner le cerveau par moment. C’est le genre de série qui prend son temps et qui savent ou ils vont (sauf la fin de Lost qui était vraiment tirée par les cheveux…). Elle est faite pour installer un univers attachant et pour nous faire prendre plaisir à retrouver des personnages de contes de fées sous un autre angle. Et bien sur, c’est le genre de série qui va nous retourner le cerveau tellement de fois que nos cranes vont devenir des boules de bowling.
Vous pouvez découvrir cette série a travers ce trailer, même s’il n’est pas très révélateur du potentiel de la série, qui j’espère, va durer longtemps :