Un nouvel article de la rubrique des séries TV pour vous
parler d’un drama fantastique assez prometteur pour le moment : Once upon a time.
Mais avant tout, je fais une petite parenthèse. J’ai pu apprendre une grande leçon sur les
séries ces dernières semaines : Ne jamais se fier au pilote d’une série.
Certains sont bons, d’autres mauvais, mais cela ne révèle jamais pour autant l’intérêt
et le potentiel d’une série. Par exemple, dans le premier cliffhanger, je vous
avais parlé de Terra Nova, la grosse
série produite par Spielberg. Avec un pilote à 40 millions de dollars qui en
mettait plein la vue, je pensais que cette série allait être énorme. Et bien
j’ai vite déchanté quand j’ai vu la suite de la série qui plongeait cette forêt
tropicale dans un décor de téléfilm familial qui passerait un mercredi
après-midi sur M6. En effet cette série marche tellement mal que le dernier
épisode de la saison est prévu en mi-décembre, et cela pourrait être aussi bien
le dernier épisode de la série, compte tenu de la perte d’argent qu’a emmagasiné
la FOX.
Cette erreur de jugement, je l’ai également subie sur le
pilote de Once upon a time, mais dans
l’autre sens.
L’histoire de cette série ? Il était une fois, dans le pays des contes de fées, une malédiction
provoquée par la méchante sorcière après sa défaite contre Blanche-Neige. Cette
malédiction va les emmener dans une dimension ou les happy endings n’existent
pas et ou les personnages de contes de fées se sont pas conscients qu’ils en
sont : LE MAINE ! (il se passe toujours des trucs bizarres au Maine
dans les films ou séries US xD) mais c’est une femme qui a échappé à
la malédiction à sa naissance qui va devoir libérer tous les habitants de la
ville de Storybrooke de leur funeste sort, accompagnée de son fils illégitime.
Apres avoir vu le trailer, je me suis dit : Mais c’est
quoi ce délire ?! Apres avoir vu le pilote, je me suis dit : Wouah !
Ils sont partis loin, la ! En effet, l’histoire paraissait tellement casse
gueule qu’on se demanderait comment elle pourrait tenir sur une saison complète.
Et puis les personnages… Autant quand on
a les flashbacks du pays des contes de fées je trouvais normal que ca puisse
paraitre cucu la praline au premier abord, autant les mêmes personnages dans le
monde réel, ce n’était juste pas possible. Geppetto, le créateur de Pinocchio,
devient mécanicien assisté par Grincheux, un des sept nains. Jiminy Cricket
devient un psy. Le petit chaperon rouge et sa grand-mère qui tiennent un Bed
& Breakfast... Enfin bref, ce pilote m’avait un peu dégouté de la série.
Mais curieux de savoir comment allait tourner les choses, j’ai regardé la
suite. Et bien quelle claque je me suis pris…
Des retournements de situation, des révélations pendant les
flashbacks, des mystères, des questions qui restent sans réponses. On s’attache
finalement à tous ces personnages et on a envie de connaitre leur place dans
cette ville. On s’attache même à la méchante sorcière, alors que c’est plutôt
une p*te dans le monde réel. On veut connaitre la suite, on veut voir comment
ca évolue. Un peu comme Lost à
l’époque. Mais ce n’est pas une surprise quand on sait que les créateurs et scénaristes
de Once upon a time sont Adam Horowitz et Edward Kitsis, les scénaristes qui accompagnaient J.J Abrams dans Lost.
Niveau casting, on retrouve quelques tètes connues du petit
écran comme Jennifer Morrison,
alias Dr. Cameron dans House, qui
joue Emma Swan, la seule ayant échappé à la malédiction. On trouve également Robert Carlyle de Stargate Universe et Giancarlo
Esposito, alias Gustavo Fring dans Breaking
Bad.
Je ne compare pas cette série à l’univers de Lost, mais la façon dont sont amenés les
éléments de l’intrigue dans Once upon a
time font penser à la façon dont Lost
avait le toupet pour nous retourner le cerveau par moment. C’est le genre de
série qui prend son temps et qui savent ou ils vont (sauf la fin de Lost qui était vraiment tirée par les
cheveux…). Elle est faite pour installer un univers attachant et pour nous faire prendre
plaisir à retrouver des personnages de contes de fées sous un autre angle. Et
bien sur, c’est le genre de série qui va nous retourner le cerveau tellement de
fois que nos cranes vont devenir des boules de bowling.
Vous pouvez découvrir cette série a travers ce trailer, même
s’il n’est pas très révélateur du potentiel de la série, qui j’espère, va durer
longtemps :